C’est la première plateforme internationale de financement participatif (crowdfunding) qui accompagne les créateurs et porteurs de projet mode. Le site propose ainsi aux fans de mode et aux épargnants un système de financement participatif en ligne, au profit de jeunes entrepeneurs ambitieux et talentueux. Les financeurs obtiennent des cadeaux, tandis que les entrepreneurs, en plus des fonds récoltés, profitent d’un véritable accompagnement tout au long du processus de communication.
Afin de savoir qui se cache derrière cette brillante initiative, nous sommes partis à la rencontre d’Alexandre Diard, co-fondateur du site Iamlamode.com.
I Am La Mode have you heard about it?
It is the first international crowdfunding platform that accompanies the fashion stylists and project leaders. The website offers to fashion people and savers a crowdfunding online system in favor of ambitious and talented young business leaders. Funders get gifts, and projects owners , get in addition to crops funds enjoy a real support throughout the communication process.
To find out who is behind this brilliant concept we went to meet Alexander Diard, co-founder of Iamlamode.com.
IMARA MEDIAS: Comment est né ce projet?
ALEXANDRE DIARD: C’est mon associé Jérôme Laval qui a eu l’idée. Ça faisait deux ans qu’il y réfléchissait, parce qu’il avait vu My Major Company se lancer, sa femme est artiste, elle a participé à la Star Ac, et donc dans plusieurs soirées il a rencontré des créateurs, et il s’est rendu compte que leur problème pour la plupart était à la base le financement. Aujourd’hui un créateur qui veut de l’argent, va s’adresser soit aux banques qui vont lui dire non, soit aux business Angels qui sont des particuliers qui ont de l’argent.Ces personnes vont lui dire c’est génial ce que tu fais, parcontre est-ce que tu peux générer 200 000 euros de chiffre d’affaires?
Pour faire 200 000 euros de chiffre d’affaires, il faut du stock, pour faire du stock il faut de l’argent et bien souvent ils n’ont pas d’argent. L’idée de base était de proposer à ces créateurs, d’être la première marche. Ils viennent sur I am La Mode, y mettent leur projet, et grâce au montant récolté, ils vont pouvoir lancer leur première collection. Du coup, quand ils vont aller voir les investisseurs où les banques, au lieu de dire “Je n’ai rien”, ils peuvent dire “J’ai 1000 personnes qui ont investit sur mon projet” et puis récolter 2000 à 20 000 euros. Donc ils ne viennent plus avec rien, et ont plus de chance de ce côté.
On s’est dit qu’on essaierait de transcrire ce que fait My Major Company, après on s’est rendu compte qu’aux Etats Unis il y avait Kick Starter, qui est le n°1 mondial et on s’est plus calé sur ce site tout comme My Major Company le fait. C’est comme ça qu’ I am La Mode est né.
Au début ont était que deux, Jérôme et moi, et ensuite on a intégré Valentin qui est notre développeur.
IMARA MEDIAS: How was this project born?
ALEXANDRE DIARD: This is my partner Jerome Laval who had the idea. It’s been two years since he thought about it, because he saw My Major Company launching, and his wife is an artist, she has participated in Star Academy, so they were invited parties where he met several designers, so he realized that their problem for most of them was the funding. Today a stylist who wants money, will address either the banks which will say no or to business angels who are individuals who have money. These people will say “it’s great that you do, but can you generate 200 000 euros?”
To do so, it takes stock, to have stock it takes money and often they have no money. The basic idea was to offer to these stylists, to be the first step. They come on I am La Mode, put their project online, and thanks to the amount harvested, they are going to launch their first collection. So when they go to see investors as banks, instead of saying “I have nothing”, they can say “I have 1,000 people who invested on my project” and then they will be able to collect 2000 to 20 000 euros . So they do not come with anything anymore.
We said that we would try to transcribe what My Major Company did, but we realized that in the U.S. there were Kick Starter, which is the world’s n°1. That’s how that I am Fashion was born.
Initially were two, Jerome and me, and then we hired Valentin who is our developer.
http://youtu.be/K4HXfAkWB6o
IMARA MEDIAS: Pourquoi le secteur de la mode?
ALEXANDRE DIARD: Kick Starter, My Major Company, Ulule, etc,toutes les plateformes font de la mode, mais ne sont pas spécialisé dedans. Malgré ça, ont se rend compte que sur 40 catégories, la mode est dans le top 6 des projets sur lesquels des gens ont investit. Il faut savoir qu’en 2012, il y a eu 3 milliards de dollars investis dans le monde par le financement participatif.
Aujourd’hui I am La Mode est la 1ère plateforme internationale de financement participatif sur les projets mode.
IMARA MEDIAS: Why the fashion industry?
ALEXANDRE DIARD: Kick Starter, My Major Company , Ulule, etc., all these platforms do Fashion, but are not specialized in it. Despite this, have realized that over 40 categories, fashion is in the top 6 of the projects that people have invested in. You should know that in 2012, there were $ 3 billion invested in the world through crowdfunding.
Today I am La Mode is the first international crowdfunding platform for fashion projects.
IMARA MEDIAS: Pour t’auto-qualifier, tu te verrais plutôt comme Spécialiste, web, business ou mode?
ALEXANDRE DIARD: Web et Business! pas du tout mode! d’ailleurs dans notre équipe personne n’est spécialisé mode, et ce n’est pas une faiblesse car, aujourd’hui on fait des partenariats avec des écoles de mode qui forment des créateurs. En effet, après sa formation, le créateur à deux choix: soit il veut absolument travailler pour une grande marque, soit il veut se lancer.
S’il veut se lancer on arrive à la problématique de l’argent, et donc les écoles invitent les jeunes créateurs à prendre contact avec nous. Nous les aidons à créer le profil, on leur explique comment communiquer, car c’est eux qui vont communiquer.
C’est intéressant pour eux car ils vont pourvoir lever de l’argent pour leur projet et par la suite ils auront compris comment faire de la communication.
Aujourd’hui sur la plateforme on se rend compte qu’il y en a qui on compris, et qui s’investissent et réussisent. Comme la créatrice Sandra Madis qui a levé plus de 4500 euros alors qu’elle voulait 3000. Il y a aussi d’autres qui n’ont pas encore compris… C’est bête mais quand on lance une campagne de financement participatif, la première chose à faire quand on croit à son projet, c’est de mettre au moins 50 euros! Personne ne mettra d’argent si la cagnotte est à zéro! Et c’est ce qu’on leur explique. On essaye de les former à ce business, après soit ils jouent le jeu, soit ils ne jouent pas.
IMARA MEDIAS: To self- qualify you, would you say you are a web, business or fashion specialist?
ALEXANDRE DIARD: Web and Business! not at all fashion!(laughts) Moreover, nobody is fashion specialised in our team, and it’s not a weakness because today we have partnarships with fashion schools that form designers. Indeed, after their cursur, stylists have two choices. Either they absolutely wants to work for a great brand, or they wants create their own brand.
If they want to run it, they quickly come to the money issuey, so the fashion schools invite them to contact us. We help them create their profile, and explain how to communicate, because they will have to.
This is interesting for them because they will be filled to raise money for their project and learn how communication works.
Today on the platform there are those who have understood everything and invest and succeed. Like the designer Sandra Madis which raised more than 4500 euros when she wanted 3500. There are also others who have not yet understood … It’s silly but when you start a crowdfunding campaign, the first thing to do when you believe in your project is to put at least 50 euros! Nobody will put money on it if the pot is empty! And we explained this to them. We try to train them to this business, so after they play the game, or they do not play.
IMARA MEDIAS: Qui sont les gens qui investissent?
ALEXANDRE DIARD: Il y a trois cercles d’investisseurs. Le premier c’est le créateur, ensuite il y a sa famille, eh oui car si tout le monde met 50 euros, il arrivera peut être à lever 500 euros!
Après il y a les amis, ce qui peut faire la somme arriver à 1000 euros. Ensuite il y a tous les contacts Facebook, les gens qu’ils ne connaissent pas. Eux vont venir, et voir qu’il y a déjà 1000 euros sur le projet, ce qui peut leur donner envie de mettre de l’argent. Enfin, il y a les gens qui viennent par curiosité, et qui vont dire par exemple, “ j’adore ce sac”, et qui vont mettre de l’argent.
IMARA MEDIAS: Who are the people who invest?
ALEXANDRE DIARD: There are three investors circles. The first is the stylist, then there is his family, yes, because if everyone puts 50 euro, it may get up to 500 euros!
Then there are their friends, who can turn the 500 euros in 1000 euros. Then there are all Facebook contacts, people they do not know. They will come and see that there is already 1000 euros on the project, which may make them insvest as well. Finally, there are people who come on the website by curiosity, and who will say for example, “I love this bag,”and then invest.
IMARA MEDIAS: Quels sont les critères d’inscription?
ALEXANDRE DIARD: L’idée de base est de faire en sorte que ce soit les internautes qui puissent décider de la mode de demain! On voulait limiter la sélection. On ne fait pas que les créateurs de mode, ça peut aussi bien être un écrivain qui a écrit un bouquin sur la mode, un blogueur qui souhaite développer son blog et qui a besoin d’argent, ça peut être pour créer du buzz aussi, ou une marque déjà établie qui a pris un coup de vieux.
IMARA MEDIAS: What are the entry requirements?
ALEXANDRE DIARD: The basic idea is to ensure that the web users will decide the future of fashion! We wanted to limit the selection. It not only fashion designers, it may be as well a writer who wrote a book about fashion, a blogger who wants to develop his fashion blog and who needs money, it can be to create buzz too or an already established brand that need fresh air.
IMARA MEDIAS: Il y a t-il déjà eu des refus d’inscription?
ALEXANDRE DIARD: Il y a déjà eu des refus, car . On souhaite juste que le créateur qui vient, soit vraiment investit dans son projet, et que les photos qu’il envoie ne soient pas justes prises avec un téléphone, qu’il y a une mise en scène. C’est le type de photo qu’on a déjà refusé.
IMARA MEDIAS: Have you ever refused registrations?
ALEXANDRE DIARD: Some has already been denied, because we just wish that the stylist to be really invested in the project, and the pictures he send will not be taken with a phone, and that he or she will try to create build a scene in the shooting . This is the type of registrations you have already refused.
IMARA MEDIAS: Candidats internationaux? Ambition Internationale?
ALEXANDRE DIARD: Oui! Parmi les personnes inscrites, il y a une Japonaise, une Russe, une Bulgare. On fait également des partenariats avec des écoles dans d’autres pays. On vient de signer un partenariat avec une école au Mexique, on en a avec la France, et bientôt peut être les Etats-Unis, la Russie, Istanbul, le Liban, on est en train d’essayer d’avoir des partenariats un peu partout.
IMARA MEDIAS: International Candidates? International Ambition?
ALEXANDRE DIARD: Yes! Among those listed, there is a Japanese, a Russian, a Bulgarian. We also partner with schools in other countries. Have just signed a partnership with a school in Mexico, France, and soon may be the United States, Russia, Istanbul, Lebanon, we are trying to have partnerships everywhere.
IMARA MEDIAS: Quels peuvent être les inconvénients, ou les risques quand on met en ligne un projet sur Iamlamode.com?
ALEXANDRE DIARD: Le risque c’est de se rendre compte que son produit est nul!
(rires). Mais normalement, personne ne devrait avoir zéro, normalement il n’y a que des avantages, car I am La Mode est censé être un relais de communication pour la personne qui s’inscrit. C’est un nouvel outil, qui apporte une plus grande visiblité.
IMARA MEDIAS: Which are the unconvenients or risks when you launch a project on Iamlamode.com?
ALEXANDRE DIARD: The risk is to realize that the product sucks!(laughs).But normally, no one should have zero, normally there are only benefits because I am La Mode is supposed to be a communications relay for the registrant. This is a new tool that provides greater visibiity.
IMARA MEDIAS: Avant, l’internaute qui investissait sur votre site récoltait – si le projet aboutissait – de l’argent. Maintenant ce sont des cadeaux. Est-ce que celà ne va-t-il pas contribuer à décourager les futurs investisseurs?
ALEXANDRE DIARD: Non, justement c’est le contraire! Car aujourd’hui, 90% des plateformes, telles que Kick Starter par exemple, ne donnent que des cadeaux. Il n’y a pas du tout d’argent. My Major Company qui avait commencé à donner de l’argent aux internautes, concernant des artistes comme Irma par exemple ou Grégoire, est un site sur lequel on peut voir aujourd’hui qu’il y a maximum 10 projets sur les 200 ou 300 qu’il doit y avoir, où on donne un retour sur investissement. Ce n’est pas ce qui intéresse l’internaute. Au final, pas mal de personnes mettent juste 10 euros, et donc attendre des mois pour un retour sur investissement n’est pas vraiment intéressant dans ce cas.
IMARA MEDIAS: Before the people who invested on your site could win money if the project was pushed until enough. Now these are gifts. Isnt’it disappointing for future investors?
ALEXANDRE DIARD: No, actually it is just the opposite! Because today, 90% of platforms, such as Kick Starter for example, reward people with gifts. There is no money. My Major Company, which began giving money to users on artists such as Irma and Gregoire, is a site where we can see now that there are more than 10 projects on the 200 or 300, where they give a return on investment. This is not what interests the user. In the end, a lot of people just put 10 euros, so wait months for a return on investment is not really interesting in this case.
IMARA MEDIAS: Pourquoi pas une partie blog dans Iam Lamode.com afin de mieux suivre le parcours des créateurs et porteurs de projets mode?
ALEXANDRE DIARD: Effectivement aujourd’hui il n’y en a pas, mais on est en réflection et en cours de création.
IMARA MEDIAS: Why not a blog Iam Lamode.com in part to better follow the path of stylists and fashion project leaders?
ALEXANDRE DIARD: Indeed today there is none, but it is being created.
IMARA MEDIAS: Quels sont les éléments à réunir pour construire sa propre entreprise?
ALEXANDRE DIARD: Pour moi la recette miracle s’il y en avait une, ce qui serait génial (rires), c’est déjà d’avoir une bonne équipe, c’est à dire une équipe complémentaire et soudée.
IMARA MEDIAS: What is the perfect recipe to build your own business?
ALEXANDRE DIARD: For me the miracle recipe if there were one, what would be great (laughs), it is to have a good team, a complementary and cohesive team.
IMARA MEDIAS: Crowdfunding est à la mode… selon toi, c’est là que réside l’avenir de l’entreprenariat?
ALEXANDRE DIARD: Je pense que ça peut effectivement y contribuer, car aujourd’hui tout le monde peut être entrepreneur grâce au crowfunding. Une personne qui a un projet et qui a peur d’aller voir le banquier parce qu’il y a de fortes chances qu’il dise non, peut utiliser le crowdfunding pour tester ses idées justement.
IMARA MEDIAS: Crowdfunding is a fashion trend … do you think it is also the future of entrepreneurship?
ALEXANDRE DIARD: I think it can actually contribute to it, because now everyone can be an entrepreneur through crowfunding. A person who has a project that is afraid to go to the bank because there is a good chance that they will say no, can use crowdfunding to test his ideas precisely.
IMARA MEDIAS: Idéalement, Comment vois-tu ta startup dans 10 ans?
ALEXANDRE DIARD: Aujourd’hui nous avons la chance d’être les premiers spécialisés dans la mode, donc j’espère que dans 10 ans nous serons toujours les premiers, mais aussi les leaders.
IMARA MEDIAS: Ideally, How do you see your startup in 10 years?
ALEXANDRE DIARD: Today we are fortunate to be the first specialised in fashion, so I hope that in 10 years we will always be the first, and the leaders.
IMARA KATAAINAMA