Dieux, Héros et Titans, c’est l’univers de ce vernissage présenté par Delos, artiste amoureux du nu, et inspiré par la Grèce Antique. Période riche en mythes et légendes qu’il exprime de façon intemporelle et singulière, à travers son art, la peinture.

En fonction de ses intuition, de son ressenti, il n’hésite pas à apporter sa touche personnelle à la mythologie grecque, qu’il illustre en mêlant beauté physique et spiritualité.

Les personnages représentés sont mis à nu, laissant ainsi parler la beauté naturelle et “divine” du corps des esthètes qu’il peint.

Entrez dans l’univers de Delos, avec cette petite interview de l’artiste, lors de son vernissage du jeudi 7 mars 2013 à la Galerie Lee, située en plein coeur de Paris, au 9 rue Visconti dans le 6ème arrondissement.

Imara Médias: Quel message diffusé à travers cette exposition?

Delos: A la fois un voyage dans la mythologie, a travers les héros titans guerriers, de façon un peu intemporelle, présenté de façon intemporelle c’est ni l’antiquité, ni le présent, ni le future

I.M. : Pourquoi ce choix et cette fascination pour la mythologie grecque?:

D: J’ai d’abord été  fasciné par la Grèce antique en voyageant, en visitant les iles grecques, et en visitant d’ailleurs l’île de Delos déserte avec de ruines en Grèce. Et il y a côté pur, car j’aime bien les choses épurées, qu’on retrouve dans la culture grecque antique, et il y a tout ces mythes qui retranscrive des aussi bien des situations passées que présentes, on peut adapter la mythologie, qui est aussi intemporelle

I.M. : Dans ce vernissage, le nu est très présent dans vos tableaux, pourquoi? Est-ce encore cette fascination pour ce qui est épuré?

D: Le nu ici représente une certaine force, la force masculine.

I.M. : Selon vous est-ce que tout le monde peut peindre?

D: Je pense que copier c’est accessible à tous, mais inventer, créer ne l’est pas, il ne s’agit pas que de talent. On est créateur où on ne l’est pas. Il faut avoir un instinct, une envie, c’est un tout à vrai dire. Créer c’est refaire le monde, refaire les choses, et c’est un peu ce que l’on retrouve dans ma thématique, par exemple à travers la toile, Et Dieux Créa Adam, on retrouve le côté “création” de cette exposition.

I.M. : Comment faites vous pour booster votre inspiration?

Ce qui me stimule mon inspiration, c’est le sommeil, le rêve, quand on se réveille le matin après un rêve, il faut le noter, il y a même un tableau que j’avais appelé le rêve mythologique, le rêve est propice à l’inspiration. Et puis, les voyages, les rencontres, sont aussi source d’inspiration. C’est valable pour la littérature, et plein d’autres choses encore!

I.M. : On peut donc en déduire que la plupart de vos peintures on été inspirées par vos rêves?

Exactement, mais aussi des lectures!

 

I.M. : Quels sont les ouvrages qui vous ont le plus inspirés?

D: Il y a une dame qui trône au fond de l’exposition qui s’appelle Marguerite Yourcenar, et qui m’a beaucoup inspiré. La lecture aussi fait travailler l’imaginaire, c’est dommage que les jeunes ne lisent plus aujourd’hui! J’ai beaucoup lu, ce qui m’a donné beaucoup d’idées. J’ai lu la mythologie aussi!

I.M. : Notre “toile coup de coeur” de cette exposition est celle de l’homme portant le monde sur ses épaules, que pourriez vous nous dire à ce sujet?

D: “Titan” ! A l’origine, Titan ne portais pas le monde, l portait le ciel, la voûte céleste, et là j’ai voulu l’interpréter différemment.

I.M. : Pour vous c’est un peu ça aussi le rôle de l’homme dans la société?

D: L’homme est acteur, il transforme le monde! Peut être trop même…

I.M. :Un message pour des aspirants peintre qui aimerait pouvoir exprimer leur talent comme vous à travers la peinture?

D: Le travail, l’art en général, un artiste qui veut se donner doit passer du temps à travailler, c’est un labeur, ce n’est pas une chose qui se fait un en claquement de doigts, il faut se lancer et se donner à fond!

Imara Kataainama